Publié dans Société

Projet « Zotra Fitaratra » - Modernisation des « taxi be » à travers un changement de forme juridique

Publié le lundi, 16 septembre 2024

Le projet « Zotra Fitaratra » a été lancé dans le but de moderniser le système de transport « taxi be » à Madagascar. Ce projet se déroule dans le cadre d'une formation destinée à 60 transporteurs volontaires, opérant sur l’axe Rocade « Iarivo », qui a lieu jusqu'au 18 septembre. Les discussions autour de ce projet mettent en lumière des éléments cruciaux pour l'avenir du transport urbain dans la Région. L’ONG Codatu, qui se spécialise dans la coopération pour le développement et l'amélioration des transports urbains et périurbains, a été désignée comme assistant technique pour ce projet. Son rôle consiste à fournir un soutien et des conseils techniques afin d'assurer la mise en œuvre efficace des objectifs du projet.

Un des aspects clés de la modernisation des « taxi be » est le changement de forme juridique du futur exploitant de la ligne Rocade Iarivo. Cette ligne est prévue pour être la ligne « pilote » de la modernisation. Actuellement, la coopérative mise en place envisage de se transformer en une société de transport, soit sous la forme d'un Groupement inter-entreprises (GIE), soit en tant que Société à responsabilité limitée (SARL). Ce changement est considéré comme un pilier fondamental de la professionnalisation de ce type de transport en commun. La formation, qui découle d'un besoin identifié lors du Forum de la mobilité urbaine du Grand Antananarivo en avril, a pour but d'expliquer les avantages et les obligations associés aux différentes formes juridiques. Cette initiative vise à préparer les transporteurs à la transition vers des structures plus professionnelles, favorisant ainsi une mutualisation de certaines activités.
La mise en œuvre du projet « Zotra Fitaratra » et le changement de statut des « taxi be » auront des répercussions significatives sur le secteur des transports urbains. En intégrant des normes de service et en évoluant vers une gestion professionnelle, les services de transport deviendront plus attractifs pour les usagers. Cela peut également contribuer à réduire la congestion urbaine et à améliorer la qualité de l'air, en incitant les transporteurs à adopter des véhicules moins polluants. L'avenir des « taxi be » dépend d'une transformation systématique et bien organisée, et ce projet en est un pionnier prometteur.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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